Pour remonter de quelques 1500km vers le nord, on s’offre une petite croisière de 4 jours entre Puerto Natales et Puerto Montt, à travers les fjords chiliens. Pour Yannick, c’est son cadeau d’anniversaire que sa Maman lui a offert (merci Maman :-) ). Mais attention a ne pas confondre, ce n’est pas la « croisière s’amuse avec une piscine », mais la « croisière-cargo s’amuse avec du bétail » ! En effet, ce sont des bateaux cargo de la société Navimag pour le transport de marchandises et animaux qui en profitent pour embarquer quelques touristes désireux de remonter vers le nord par un autre moyen que la fameuse et légendaire carretera australe.
On profite d’une offre spéciale sur Internet pour des lits en dortoir de 22 personnes et au moment de faire le checking, on a l’heureuse surprise d’être surclassé en cabine à 4 avec hublot et vue sur la mer ! Il s’avère même qu’on est les seuls dans la cabine, le bateau n’étant qu’au tiers rempli, trop la classe !
Le temps n’est pas excellent, mais on admire quand même de beaux paysages. On navigue par des passages très étroits, se rétrécissant jusqu'à 80m de large, et des profondeurs parfois frôlant la coque du cargo, autant dire que le Capitaine reste à son affaire pour les manœuvres. On croise plusieurs fois des otaries, des lions de mers, des groupes de dauphins et on aperçoit multitude de chutes d’eau ruisselant sur les flancs des montagnes recouvertes de forêts verdoyantes.
Tous les jours, on va faire notre petit tour au poste de commandement où on peut discuter avec le capitaine et ses seconds, tenter d’imaginer à quoi peuvent servir tous ces appareils de mesure, apprécier la technique de navigation a travers ces passages étroits et chercher en vain un jet de baleine… Et lorsque le temps le permet, on va sur le pont tout en haut pour en recevoir plein la face et jouer au « je suis le maître du monde »
L’autre lieu incontournable est le « comedor » (le refectoire) ou tout se passe : les repas, les films, les jeux pour passer le temps et les théories à dormir debout avec les autres passagers. Nous faisons la connaissance de plusieurs phénomènes. Entre autre, l’explorateur Christian Clot et sa copine Mélusine qui sont en expédition en kayak dans les fjords chiliens pendant 2 mois et demi. Leur objectif, utiliser un moyen de locomotion proche de celui des indiens Kaweskar, aujourd’hui pratiquement disparus, afin de mieux comprendre leur mode de vie. Autant dire, de vrais barjots qui font du kayak dans une eau à quelques degrés et sous la pluie ! Tout ça pour voir des otaries sauter par-dessus leur kayak… Ils sont fous ! ;-) Et pour couronner le tout, devinez quoi… Ce Christian Clot, c’est un Neuchâtelois ! Vous imaginez bien comment Yannick a réagi en apprenant ça… Le premier compatriote rencontré pendant le voyage, et en plus un aventurier ! Il ne se sentait plus ! Et hop une p’tite photo pour immortaliser la rencontre ! Suite à moultes théorie très intéressantes sur le monde et un partage de vin rouge lors des repas, on décide d’assister à leur débarquement le deuxième jour en se levant à 5h du mat. Avec leurs quelques 300kg de matériel, leurs deux kayaks de pro, un débarquement en pleine mer et de nuit, autant dire que les marins du cargo les prenaient pour des extraterrestres, quelle expérience ! On leur souhaite bonne chance pour la réussite de leur expédition, tout de bon les jeunes ! Vous pouvez suivre leurs aventures sur leur blog : http://christianclot.wordpress.com
Autre rencontre du voyage, Jean-Claude, ancien militaire parachutiste à la retraite et parcourant le monde plusieurs mois par année. Que d’anecdotes et de fous rires grâce à son humour tranchant et son deuxième degré acéré, nous le retrouverons sur l’ile de Chiloé pour un repas convivial dans notre hostel. Et pour finir, le couple de français Fanny et Eric, qu’on a tout de suite repéré pour être des pots de colle, mais manque de bol, on passe pas mal de temps avec eux. Faut dire qu’ils racontent pas mal de conneries et ça, ça nous plait ! On s’adonne un soir au fameux bingo de Navimag, mais pas de chance, on ne gagne rien du tout. Bon, les prix c’est une casquette ou une plaque de choc chilien, donc on ne perd pas grand-chose…
Le moment fort du voyage, c’est le passage du Golfo de Penas au Golfo de Corcovado par le Pacifique. Des creux de 5-7m dans la mer, ça vous retourne littéralement l’estomac. On se décide à prendre une petite pilule contre le mal de mer 2h avant d’atteindre le Pacifique, on ne veut pas risquer d’être malade, car une fois en place, le mal de mer ne vous quitte plus, même avec des medics ! Du coup, on passe le cap sans fausse note, nickel ! Le valeureux Jean-Claude supporte plus ou moins bien la mer démontée, même sans pilule, par contre son souper se résume à un cinquième de banane, faut pas trop en demander quand même. Et les héros de l’histoire, ce sont Fanny et Eric qui se sentent assez forts pour surmonter le mal de mer sans medic. Ben au final, on ne les voit pas de la soirée, ils sont au lit dans leur cabine avec une tête toute verte ! Autant dire que le lendemain, ils font profil bas… Et nous on savoure notre bon sens, hehe ! Ce petit passage de 12h par le Pacifique a littéralement décimé les passagers. Tous ceux qui croyaient être plus fort que la machine à laver du Pacifique en ne prenant pas la petite pilule miracle, ne l’ont pas supporté. Les couleurs des visages de ces derniers vainqueurs n’apparaissent même pas dans la palette de couleur standard, ha ha ha !
Finalement, apres 3 jours et 4 nuits, tout le monde se retrouve sur la terre ferme en pleine forme et rempli de bon souvenirs.
On profite d’une offre spéciale sur Internet pour des lits en dortoir de 22 personnes et au moment de faire le checking, on a l’heureuse surprise d’être surclassé en cabine à 4 avec hublot et vue sur la mer ! Il s’avère même qu’on est les seuls dans la cabine, le bateau n’étant qu’au tiers rempli, trop la classe !
Le temps n’est pas excellent, mais on admire quand même de beaux paysages. On navigue par des passages très étroits, se rétrécissant jusqu'à 80m de large, et des profondeurs parfois frôlant la coque du cargo, autant dire que le Capitaine reste à son affaire pour les manœuvres. On croise plusieurs fois des otaries, des lions de mers, des groupes de dauphins et on aperçoit multitude de chutes d’eau ruisselant sur les flancs des montagnes recouvertes de forêts verdoyantes.
Tous les jours, on va faire notre petit tour au poste de commandement où on peut discuter avec le capitaine et ses seconds, tenter d’imaginer à quoi peuvent servir tous ces appareils de mesure, apprécier la technique de navigation a travers ces passages étroits et chercher en vain un jet de baleine… Et lorsque le temps le permet, on va sur le pont tout en haut pour en recevoir plein la face et jouer au « je suis le maître du monde »
L’autre lieu incontournable est le « comedor » (le refectoire) ou tout se passe : les repas, les films, les jeux pour passer le temps et les théories à dormir debout avec les autres passagers. Nous faisons la connaissance de plusieurs phénomènes. Entre autre, l’explorateur Christian Clot et sa copine Mélusine qui sont en expédition en kayak dans les fjords chiliens pendant 2 mois et demi. Leur objectif, utiliser un moyen de locomotion proche de celui des indiens Kaweskar, aujourd’hui pratiquement disparus, afin de mieux comprendre leur mode de vie. Autant dire, de vrais barjots qui font du kayak dans une eau à quelques degrés et sous la pluie ! Tout ça pour voir des otaries sauter par-dessus leur kayak… Ils sont fous ! ;-) Et pour couronner le tout, devinez quoi… Ce Christian Clot, c’est un Neuchâtelois ! Vous imaginez bien comment Yannick a réagi en apprenant ça… Le premier compatriote rencontré pendant le voyage, et en plus un aventurier ! Il ne se sentait plus ! Et hop une p’tite photo pour immortaliser la rencontre ! Suite à moultes théorie très intéressantes sur le monde et un partage de vin rouge lors des repas, on décide d’assister à leur débarquement le deuxième jour en se levant à 5h du mat. Avec leurs quelques 300kg de matériel, leurs deux kayaks de pro, un débarquement en pleine mer et de nuit, autant dire que les marins du cargo les prenaient pour des extraterrestres, quelle expérience ! On leur souhaite bonne chance pour la réussite de leur expédition, tout de bon les jeunes ! Vous pouvez suivre leurs aventures sur leur blog : http://christianclot.wordpress.com
Autre rencontre du voyage, Jean-Claude, ancien militaire parachutiste à la retraite et parcourant le monde plusieurs mois par année. Que d’anecdotes et de fous rires grâce à son humour tranchant et son deuxième degré acéré, nous le retrouverons sur l’ile de Chiloé pour un repas convivial dans notre hostel. Et pour finir, le couple de français Fanny et Eric, qu’on a tout de suite repéré pour être des pots de colle, mais manque de bol, on passe pas mal de temps avec eux. Faut dire qu’ils racontent pas mal de conneries et ça, ça nous plait ! On s’adonne un soir au fameux bingo de Navimag, mais pas de chance, on ne gagne rien du tout. Bon, les prix c’est une casquette ou une plaque de choc chilien, donc on ne perd pas grand-chose…
Le moment fort du voyage, c’est le passage du Golfo de Penas au Golfo de Corcovado par le Pacifique. Des creux de 5-7m dans la mer, ça vous retourne littéralement l’estomac. On se décide à prendre une petite pilule contre le mal de mer 2h avant d’atteindre le Pacifique, on ne veut pas risquer d’être malade, car une fois en place, le mal de mer ne vous quitte plus, même avec des medics ! Du coup, on passe le cap sans fausse note, nickel ! Le valeureux Jean-Claude supporte plus ou moins bien la mer démontée, même sans pilule, par contre son souper se résume à un cinquième de banane, faut pas trop en demander quand même. Et les héros de l’histoire, ce sont Fanny et Eric qui se sentent assez forts pour surmonter le mal de mer sans medic. Ben au final, on ne les voit pas de la soirée, ils sont au lit dans leur cabine avec une tête toute verte ! Autant dire que le lendemain, ils font profil bas… Et nous on savoure notre bon sens, hehe ! Ce petit passage de 12h par le Pacifique a littéralement décimé les passagers. Tous ceux qui croyaient être plus fort que la machine à laver du Pacifique en ne prenant pas la petite pilule miracle, ne l’ont pas supporté. Les couleurs des visages de ces derniers vainqueurs n’apparaissent même pas dans la palette de couleur standard, ha ha ha !
Finalement, apres 3 jours et 4 nuits, tout le monde se retrouve sur la terre ferme en pleine forme et rempli de bon souvenirs.
2 commentaires:
Attention à la vengeance des deux pots de colle verts (quoique cette couleur ne me dise absolument rien !) ... voclan ... savon bien mal placé ... on peut vous pourrir votre blog !!!
D'ailleurs à ce propos, vous n'avez pas honte d'avoir pourri la chambre du Napoli ! On l a récupérée aprés votre départ, et ce pauvre Rodrigo était tout gené de nous dire que le miroir de la salle de bain, pourtant ENORME, s'etait cassé la gueule après votre visite. Il nous a glissé que vous étiez bien beaux et que ca devait etre a force de trop vous regarder que ca était arrivé. Ah bah bien !
A par ca il fait beau à Santiago ? Temps pluvieux sur Talca, du coup on va aller se consoler avec la visite du vignoble de San Javier !
La bise les amis
C'est l'anonyme Numéro 2 qui vous parle !
Alors petite vérification sur votre article :
1 - Comment avez-vous vu que nous étions verts puisque vous nous avez pas vus
2 - De plus vous dites ne pas nous avoir vu au moment du repas...normal nous avions demandé room-service et pour preuve nous avons mangé bettraves et bolognaises.
3 - Je conseille aux peux d'internautes lisant ce blog de le boycotter au vu du nombre importants de fausses infornations
4 - Préférez notre blog www.1tour100detours.over-blog.com qui ne dit que des choses vraies
On vous aura prévenus vous les internautes !!!!
A+ sur Santiago ou ailleurs les petits suisses !
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