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Ce blog vous fait partager nos aventures en Amérique latine. Elles ont débuté le 17 septembre 2008 et se sont terminées le 3 mai 2010. 20 mois de découvertes, d'anecdotes, de rencontres inédites, QUE DU BONHEUR !!!

Bonne lecture et profitez de la vie !

Céline & Yannick

jeudi 28 mai 2009

Santiago de Chile ou l’auberge espagnole

Notre séjour à Santiago de Chile nous permet d’expérimenter la collocation ! Grâce à Vincent, rencontré à San Juan en Argentine avec qui nous avions gardé contact, nous dégotons une chambre dans un appartement récemment rénové (d’ailleurs pas tout à fait terminé…). Nous y passons une dizaine de jours, l’occasion de découvrir comment fonctionne la gestion des rénovations d’un appartement chilien…

Quelques conseils chiliens en la matière :
  • La peinture, un jeu d’enfants. Rien ne sert de déplacer les meubles, il suffit de les contourner soigneusement, et hop le tour est joué ! Bon ok, après faut pas bouger les meubles…
  • Mettre du scotch pour protéger les embrasures de porte, les interrupteurs ou autres fils ? Pourquoi faire, on peut aussi les peindre, et hop que je badigeonne le tout ! Tant pis pour le style, on dira que c’est artistique !
  • Faire attention aux prises électriques quand même, certaines peuvent s’avérer dangereuses, Vincent peut vous en dire quelque chose, il a testé l’expérience « Claude François » !
  • Moi, en tant qu’ouvrier, je fais mon job et je me casse, les autres n’ont qu’à ranger tout mon binz : pots à peinture, pinceaux, poussière de métal partout dans la cuisine,…
  • Bon, passer l’aspirateur, c’est finalement pas nécessaire, le premier ne fonctionnant pas du tout et surtout quand le deuxième vous explose à la figure, n’est-ce pas Vincent ?
  • Toujours laisser une bouteille de rouge ou d’alcool fort à disposition des ouvriers, eh oui, ici ils boivent tout ce qu’ils trouvent et ne demandent surtout pas la permission ! Et ceci même à 9h le dimanche matin (ben ouais, le dimanche de repos ici, ça n’existe pas)
  • La moquette est crade ? Pas de soucis, j’en remets une par-dessus (sans enlever l’ancienne), ça prend 30min chrono en main. Bien sûr pas besoin de couper les bords (ils remontent jusque sur les plinthes), ni de la coller. Ca ondule ? Et alors ?
  • L’isolation ? Ca veut dire quoi ça ? Connais pas…
  • La cuisinière de 50ans d’âge ne fonctionne pas ? Pas de problème, j’ai là un réchaud de camping que j’intègre à la vieille cuisinière, et hop ni vu ni connu ! Je suis trop fort !
Enfin, comme vous pouvez vous en douter, on rigole bien avec toutes ces histoires. On partage la colocation avec Vincent et un couple britannico-hollandais, Alex et Sanneke. Adam, un américain, nous rejoint quelques jours avant la fin. Les apéros, les repas conviviaux et une bonne soirée en boîte (avec nos chaussures de trekking, si si, c’est top classe) agrémentent notre séjour ! Merci à Vincent de nous avoir permis de vivre tout ça !

A noter toutefois qu’à cause de la pollution, de la mauvaise isolation ou du virus H1N1 (maaaiiiis noooon, vous inquétez pas !), on chope un bon refroidissement qui cloue Yannick au lit pendant 3 jours et qui fait tousser Céline pendant deux semaines !

L’autre bonne surprise de Santiago (cette fois c’est la meilleure), c’est la rencontre avec Mélanie, une copine à Céline qui passe par la capitale pendant ses vacances. C’est la première fois qu’un de nos amis nous rend visite durant le voyage ! On en profite pour passer le bonjour à Michelle Bachelet en visitant le palais du gouvernement « La Moneda » et organiser un bon repas avec Vincent, Fanny & Eric (si si, c’est toujours eux, on n’arrive pas à s’en débarrasser !) et bien sûr notre invitée suisse. Merci à Mélanie de nous avoir ramené de Suisse une nouvelle carte SIM (eh oui, pas besoin de voleurs pour que Céline égare notre natel…) et plein de bonnes choses (mmmh trop bon ces petits biscuits zurichois !).

Et sinon la ville de Santiago ? Ben pas trop mal finalement. Quand on enlève la pollution qui est omniprésente les jours froids et brumeux, c’est assez agréable avec de sympathiques rues piétonnes, une jolie place d’armes (le nom donné à toutes les places principales des villes et villages du Chili…) et un marché aux fruits et légumes immense (bien que très « rustique »).

Le seul regret en partant de Santiago ? Ce sera pour Yannick qui n’a pas testé les cafés « piernas », ces cafés pour les machos chiliens en costard-cravate qui se font servir par des poulettes en bikini… Il reviendra un jour, cette fois avec une bande de potes, c’est promis ! ;-)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hé oui on arrive toujours à s'incruster dès qu'il y a de le bouffe.
Ce qui est bizarre, c'est que nous disons la même chose de vous : "On arrive pas à s'en débarasser !!!"
Qui est le plus collant ? ...To be continued.
Sinon, t'as vu depuis que tu as fait ton changement ministériel à La Moneda, le bordel que c'est au Chili...on est proche de la guerre civile !!!

F et E...2 français pas collants...on ne porte pas de collants non plus !!!!

Anonyme a dit…

Et la photo moins sérieuse du repas, Dondé esta ???